L’hiver, les travaux continuent … comme dans les avenues du Val de Beauté et Smith-Champion, dont l’aménagement va durer presque toute l’année. Vacarme journalier, trépidations, boue, incidents divers comme des canalisations rompues, sans compter la circulation et le stationnement entravés. Les riverains vivent des moments d’autant plus éprouvants que leur rue est depuis dix ans le théâtre de travaux non coordonnés, et se retrouve éventrée régulièrement. Au compteur déjà (liste non exhaustive) : gros collecteur d’eau, raccordements égoût, travaux plomb, ralentisseurs et chicanes (là, pas moins de trois chantiers, puisque les premiers ouvrages ont été détruits, puis reconstruits … avant redémolition aujourd’hui).
Sans nier l’utilité de ces réfections, pourquoi un tel fractionnement des travaux, avec leur cortège de désordres en tous genres ? L’envergure du chantier en cours perturbe gravement l’existence quotidienne, notamment pour les personnes âgées ou malades, et d’une manière générale pour toutes celles qui vivent ou travaillent à leur domicile. Au bout du compte, on peut s’interroger sur son bénéfice réel, en regard des dommages collatéraux. Le coût, assuré par l’intercommunalité, est considérable mais, au final, il n’est même pas prévu de piste cyclable in situ. Un comble pour Nogent, qui vient d’adhérer au « Club des Villes Cyclables ».
Plaignons d’avance les riverains du futur chantier du pôle Leclerc, conçu pour couronner l’œuvre de notre grand bâtisseur : leur vie est assurée d’être saccagée pour plusieurs années. Ces considérations en attendant la chronique d’une inéligibilité annoncée … Pile ou face ?
Michel MASTROJANNI
Progrès et Solidarité pour Nogent
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