Avec l’actuelle majorité municipale, les années se suivent et se ressemblent, hélas ! Les dysfonctionnements se multiplient et s’aggravent - en dépit de la communication entêtée du maire.
C’est la restauration scolaire de Nogent épinglée pour ses insuffisances par une enquête de l’UFC Que Choisir : conséquence du choix d’un prestataire privé (le groupe Avenance) qu’on a laissé s’installer dans la facilité d’un contrat mécaniquement reconduit. Ce sont des pénalités multipliées par cinq que devra payer la commune pour son non-respect de la loi SRU, et que supportera bien sûr le contribuable local. C’est la facture d’eau des foyers nogentais qui s’alourdit sans cesse, telle une fuite qu’on ne jugule jamais : résultat, là encore, du choix d’un concessionnaire privé (le groupe Veolia) plutôt que de la régie d’eau directe - quand les trois quarts de nos compatriotes bénéficient de tarifs nettement inférieurs grâce au second système.
C’est le recours systématique à des expertises coûteuses, pour tout et n’importe quoi : ainsi les études préparatoires à l’élaboration du PLU (plan local d‘urbanisme) ont-elles été confiées à un cabinet privé, qui a rendu un travail standard, alors qu’élus et personnel communal, experts naturels du sujet, auraient pu s’en charger eux-mêmes, et de façon plus pertinente. Ce sont les dépenses de communication, jamais réduites, ruineuses pour le budget municipal, au service exclusif d’un édile désormais tendu vers la prochaine échéance électorale (ce magazine même en est l’exemple éloquent). C’est le bénéfice des nouveaux rythmes scolaires qu’on refuse aux écoliers nogentais dès 2013, en même temps qu’on abandonne les aides financières que prévoyait la loi en cas d’acceptation. La liste peut s’allonger sans mal ...
Les beaux jours sont là, par bonheur. Ils vont un peu laver de ce quotidien navrant, plombé par cette équipe en manque de souffle. Pour l’heure, il s’agit d’imaginer un autre avenir à notre ville, une autre gestion, plus juste, plus soucieuse des difficultés de chacun. Ce sera l’enjeu du printemps prochain. Celui des urnes, du renouveau, du changement enfin à Nogent.
Michel MASTROJANNI
Progrès et Solidarité pour Nogent
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