Comment croire aujourd'hui que la liberté est une valeur acquise, un bien précieux dont il ne faut plus s'occuper. Comment croire aujourd'hui que la République Française façonnée tout au long de l'histoire à coup de révolutions, de guerres, de luttes sociales et enfin d'élections, s'entretient automatiquement.
Les événements récents que sont les attentats terroristes à Paris et en Europe rappellent à notre conscience que l'obscurantisme existe ici, à nos portes, avec ses germes d'intolérance et de violence. Sur un autre plan, les élections passées, nationales ou locales, montrent le désintérêt de certains, la défiance dans l'offre politique pour d'autres, voire le choix vers des solutions radicales. Autant la fermeté envers les responsables des ignominies commises à Paris ou à Copenhague est la seule voie possible, autant la réponse politique ne peut être, ne doit être radicale. L'intelligence est la seule réponse possible à la violence.
Elle nous concerne tous dans nos vies professionnelles et familiales, dans nos engagements et nos choix citoyens. Le sursaut émotionnel et collectif du mois de janvier 2015 appelle un prolongement, un prolongement sur le fond.
Ce sera long. Il est l'affaire de l'Etat, des collectivités territoriales, des partis politiques, des syndicats, des associations, des entreprises, de l'école, bref de la société entière. Ce prolongement a comme azimut celui du vivre ensemble dans toutes nos différences pour que la liberté de croire ou pas, de s'exprimer, de dessiner, de travailler, de se loger, de se soigner…. soit une réalité forte, une réalité à cultiver sans cesse. Dialoguer, éduquer, former, créer les conditions d'une émancipation économique et sociale pour tous sont les remparts contre les idées et les officines sectaires et brutales qu'elles soient religieuses ou politiques.
La meilleure réponse qui soit est celle que nous portons dans le cadre de notre démocratie acquise de hautes luttes pour que chacun trouve sa place. Les élections départementales du 22 et 29 mars viennent proposer un choix aux citoyens du Val-de-Marne. Elles concernent le domaine social, les transports, les collèges, les crèches, les personnes âges, celles en situation de handicap….
Exercez votre droit et votre première des libertés, celle de choisir la société dans laquelle vous voulez vivre.
Fabienne GYSEL, Patrick MOUGE, candidats titulaires, Monique DELAUNAY et Nicolas LEBLANC, suppléants, vous convient à une « marche républicaine de la fraternité et de la solidarité » le dimanche 15 mars de Nogent au Perreux par les bords de Marne. Rendez-vous devant la mairie de Nogent à 14 h30.
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