Parti Socialiste - Section de Nogent-sur-Marne

Déclaration sur la fusion des écoles Paul. Bert et Guy. Môquet

Dans un contexte national où l'école publique est malmenée, la ville de Nogent vise probablement à être citée dans le livre des records pour son projet d'un nouveau groupe scolaire de 27 classes qui viendrait en remplacement des écoles Paul Bert et Guy Môquet.

Une telle structure, à direction unique, qui rassemblerait plus de 650 enfants du CP au CM2 n'existe pas sur le territoire national et sera à l’évidence un lieu où la sécurité des enfants sera aggravée.

Tant sur le fond que sur la forme, il y a matière à s'interroger. Le Maire de Nogent serait il plus intelligent que ses collègues ? ou bien ferait il preuve de zèle pour des raisons purement politiques et personnelles.

En effet, ce projet s'est construit dans la hâte, autour d'un rendez-vous entre le Maire et l'Inspecteur d'Académie, sans concertation aucune avec les enseignants et les associations de parents d'élèves.

Animé du souci permanent de faire des écoles de la ville des « écoles vitrines » et sous prétexte de régler du même coup le problème épineux de la carte scolaire à Nogent, le Maire a mis de côté des considérations pédagogiques pourtant évidentes.

Les deux conseils des écoles concernées, réunis les 6 et 7 novembre, ont manifesté leur inquiétude et leur consternation. Le retrait du projet a été demandé et le retour à ce qui était prévu ; à savoir le nécessaire rééquilibrage de la carte scolaire.

Le groupe socialiste « Progrès et Solidarité pour Nogent » fidèle défenseur de l'école publique et de ses valeurs condamne ce projet qui est fait contre l’avis des enseignants, des parents d’élèves et l’intérêt des enfants.

Nous demandons l’abandon immédiat de cette fusion, le respect des projets pédagogiques des équipes en place et le rééquilibrage de la carte scolaire dans les quartiers où sont situées ces écoles.

Le groupe « Progrès et Solidarité pour Nogent »

Communiquer ou agir, il faut choisir

Depuis le début de la mandature, notre Maire reprend progressivement ses « bonnes » habitudes. Le journal municipal « Nogent magazine » redevient la voix du « Lider ». On nous expose photographies à l’appui, les différentes manifestations auxquelles notre maire est apparu. Elles étaient au nombre de 14 dans le dernier numéro. IL nous informe aussi de ses interventions, notamment celle concernant les nuisances du RER A, les mêmes depuis plusieurs années,  toujours aussi infructueuses. Nous avons aussi le plaisir de découvrir dans le site internet de la ville, autre outil de communication à sa gloire, que son dernier voyage à Singapour, après Montréal, avait pour objet Orbival. Prévu pour 2020, ce projet ne verra peut être jamais le jour ; car il y deux concurrents le Métrophérique proposé par la RATP et Arc Express présenté par la Région et la SNCF.
Magazine après magazine, nous sommes bercés par l’illusion du mouvement à l’instar de son maître élyséen.

Pendant ce temps là, les vrais besoins des Nogentais ne sont pas traités. Ils s’appellent :

•     Décontamination et réhabilitation du site Marie Curie,
•     Rénovation des logements « HBM » boulevard de Strasbourg,
•     Création d’un Centre de soins municipaux pour faire face aux franchises médicales et aux déremboursements de plus en plus importants,
•     Construction de crèches,
•     Etc …..

Toutefois, reconnaissons au Maire que pendant qu’il nous berce de ses nombreuses apparitions, il prépare dans l’ombre ses sombres manœuvres.

Son dernier coup bas est le projet de fusion des écoles Paul Bert et Guy Môquet pour lequel il a réussi l’exploit de faire l’unanimité contre lui.

Allons Monsieur le Maire, faites un effort, moins de photos et plus d’actions concrètes aux services des nogentais. Il ne vous reste peut être plus beaucoup de temps pour agir.

"La parole, les idées, la communication n’ont de sens que dans la mesure où elles permettent et surtout facilitent l’action."  N. Sarkozy
 

William GEIB Progrès et Solidarité pour Nogent

Publication de la tribune de notre groupe dans la rubrique "Libre Opinion" de "Nogent le magazine" : le maire fait marche arrière.

"Nogent le magazine" vient de paraître. Nous prenons acte de la publication de notre tribune. La libre expression de l'opposition municipale est un droit reconnu par la loi en général, par le règlement intérieur en particulier. Nous espérons qu'elle sera respectée à l'avenir, sans aucune restriction ni menace de censure.

Le maire censure la gauche : appel aux conseillers municipaux

Chers collègues,

M. le Maire refuse de publier la tribune de notre groupe dans la rubrique "Libre Opinion" du prochain "Nogent le magazine" (texte de cette tribune en pièce jointe, consultable également sur le blog socialiste de Nogent). Rubrique bien mal nommée, puisque les textes passent désormais par son unique bon vouloir. Ce faisant, il piétine allègrement les droits à la libre expression de l'opposition municipale, ainsi que les articles de la charte récemment entérinée par le règlement intérieur ...

On comprend surtout qu'il faut mettre le couvercle sur une fâcheuse situation, qu'il est interdit de faire la moindre allusion à la décision d'inéligibilité du maire, prise par le tribunal administratif. Mais en quoi l'appel en cours l'autorise-t-il à nous bâillonner de la sorte ?

Souvent l'opposition, parce qu'elle n'a pas la capacité numérique d’imposer ses propres alternatives, doit se cantonner dans un rôle de dénonciation. Encore ne faut-il pas, autoritairement, lui en retirer les moyens, qui sont déjà limités.

Nous nous élevons avec force contre cette tentative de censure. Merci, chers collègues du conseil municipal, de nous aider à faire respecter les droits élémentaires que la loi reconnaît aux élus qui ne sont pas dans la majorité.

Avec nos sincères salutations.

William Geib, Emmanuelle Fouquet, Michel Mastrojanni
Progrès et Solidarité pour Nogent

Lettre de Michel Mastrojanni à Jacques JP Martin

Monsieur le Maire,

Une mise au point après votre communiqué.

Vous estimez que le tribunal, sur les quinze griefs contenus dans le recours, n'a retenu que celui concernant le coût de votre permanence de campagne.

Or, à la lecture du jugement, j'observe qu'au moins trois autres irrégularités ont été reconnues par les juges, même si elles ne motivent pas leur décision finale :

1) la violation du code électoral au sujet d'une parution dans "Nogent le magazine" ;

2) des "manoeuvres" constituées à l'occasion de réunions publiques avec diverses professions nogentaises ;

3) la publication, sur le site internet de la commune, d'une information tendancieuse contre l'une de vos adversaires.

Ces précisions relèvent de la simple lecture studieuse d'un jugement particulièrement nourri.

Avec l'expression de ma considération distinguée.

Michel MASTROJANNI
Conseiller municipal

Le maire repasse, le budget trépasse

Difficile de se refaire, d’une élection à l’autre. La nouvelle mandature n’a nullement sonné le glas des dépenses à tout-va, qu’on prend soin d’envelopper, comme toujours, dans les bonnes intentions. Deux exemples.

D’abord le développement durable. Pour plat quasi unique du « 2e festival Durablement Nogent », on a eu droit à l’installation, pendant huit jours sur la place de la mairie, de la Maison du développement durable. Un dispositif pédagogique tout à fait honorable, même si l’intérieur de ladite maison ne respirait pas la franche gaieté. Mais son coût ? Près de 42 000 euros, le prix de la location, discrètement passé en fin d’ordre du jour, lors du premier conseil municipal. Question à nos écoliers : avec une telle somme, combien d’arbres aurait-on pu planter dans les rues de Nogent ? L’arbre, le meilleur piège à carbone connu jusqu’à ce jour, le plus agréable aussi.

L’aide aux personnes âgées ensuite. Voilà le prétexte pour annoncer, presque en catimini à l’issue du deuxième conseil municipal, la préemption d’une maison rue Emile Zola, cette fois pour une valeur de … 970 000 euros. Pour seule justification, un projet flou, plus que discutable (les lieux coïncident mal avec l’intention affichée d’en faire un « pôle gériatrique »). Près de 1 million d’euros, une somme énorme, qu’on aurait pu affecter au financement de la décontamination du site Marie Curie. Un chantier, lui, éternellement reporté. Rappelons que la ville, selon ses dernières déclarations, estime le coût de ce dernier à 7 millions d’euros …

On ne se refait pas, vous dit-on.

Michel MASTROJANNI
Conseiller municipal