Pendant que certains se préoccupent de gagner plus, toujours plus, d’autres cherchent à vivre mieux et collectivement à faire mieux vivre leurs concitoyens. Quand on est préoccupé, stressé, déprimé, on « somatise », tout le monde connaît ce phénomène. Fragilisé par un mauvais climat affectif ou professionnel, on tombe plus facilement malade. Donc on va consulter un médecin, on achète des médicaments, on est mis en arrêt de travail. Cela coûte de la souffrance et de l’argent et creuse le trou de la Sécu que le gouvernement actuel tente de combler par des franchises payées par ceux qui sont déjà malades, ce qui est un comble. Ce problème est national, bien sûr mais les communes peuvent apporter leur contribution au mieux-être des concitoyens.
Tous les Français, de droite comme de gauche, sont attachés à la famille, un groupe censé protéger les individus qui la forment mais au sein duquel se nouent de nombreux conflits dont les souffrances mènent parfois à des dérives graves et se répercutent sur plusieurs générations. Nous pensons ici aux futures et récentes mères ainsi qu’aux couples, bases et ciment de la famille et de la société.
Imaginons au sein de notre commune de Nogent-sur-Marne une Maison de la Famille où divers professionnels pourraient être consultés par les femmes enceintes, les jeunes mères et les couples afin d’être écoutés et aidés, renseignés sur le plan psychologique, médical et juridique. La maternité, le couple, ça ne va pas de soi ; ça se prépare, ça se pense, ça se construit, ça se réaménage au fil du temps. Il existe déjà dans les mairies de certaines communes une préparation au mariage civil très appréciée.
Le règne de l’individualisme a fabriqué de plus en plus de solitudes. Il serait intéressant qu’une action collective de notre commune montre qu’une prévention est possible et efficace pour améliorer la santé physique et mentale et donc le mieux-être de ses habitants.
Catherine GARNIER
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