Par le vote des militants, Martine Aubry a été élue première secrétaire
nationale du Parti Socialiste et Luc Carvounas, Alfortvillais de 37
ans, a lui été élu premier secrétaire de la Fédération PS du Val de
Marne. A Nogent, le secrétaire de section Michel Mastrojanni
fraichement élu Conseiller Municipal de la liste « Progrès et
Solidarités pour Nogent » a décidé de ne pas se représenter à sa
succession. Et c’est Philippe Cuyaubère, 53 ans, qui a été désigné par
un scrutin organisé chez les militants nogentais pour occuper cette
fonction. Il répond ici à quelques questions sur la vision qu’il porte
sur ce poste et sur le PS à Nogent.
Tu viens d’être élu secrétaire de la section PS de Nogent. En quoi consiste ton rôle ?
Pour moi, il s’agit avant tout d’animer et d’organiser le travail des adhérents à Nogent, de façon à développer l’influence du PS dans notre ville, sans négliger bien sûr les débats sur la politique nationale menés au sein de notre section. Je me sens donc dans une certaine mesure responsable des résultats de notre parti lors des élections à Nogent, surtout s’il s’agit de scrutins locaux. Cela dit, ce sont les conseillers municipaux (William Geib, Emmanuelle Fouquet et Michel Mastrojanni), élus au suffrage universel par les Nogentais, qui portent la voix des socialistes à Nogent au conseil municipal.
Qu'est-ce qui t'a poussé à briguer le suffrage de tes camarades ?
Tout d’abord Michel Mastrojanni, le précédent secrétaire de section, ne se représentait pas, car il trouvait normal de ne pas cumuler les fonctions de conseiller municipal et des responsabilités d’animation à l’intérieur du PS. Je suis un vieux Nogentais puisque je vis ici depuis 1966, date de mon entrée en 6ème. Bien qu'ayant été sympathisant socialiste pendant presque toute ma vie, je n'ai adhéré qu'en 2006. Plus disponible, dans un moment de ma vie où mes enfants ont grandi, j’ai pensé que je pouvais apporter un regard nouveau sur notre façon de militer, un lien entre les courants, des idées nouvelles et faciliter la cohésion des adhérents.
N'est-il pas décourageant de militer au PS à Nogent, ville qui a toujours voté à droite ?
Le but de toute action politique est de prendre le pouvoir et de mettre en application les idées auxquelles on croit ou à défaut de convaincre les autres de la pertinence de ses convictions. Sans langue de bois, on sait que c'est plus difficile sur le plan local à Nogent que dans des villes où la gauche est majoritaire. Cependant, il me semble tout à fait réaliste d’avoir comme objectif dans un premier temps d’arriver à des résultats comparables lors des élections municipales et des élections présidentielles. Le travail de nos 3 conseillers municipaux est, je crois, reconnu. Notre devoir est de relayer leurs propositions auprès des Nogentais et d’être présents à leur côté lorsque qu’ils sollicitent notre appui. Enfin la sociologie de Nogent évoluant, nous nous devons d’être suffisamment crédibles pour constituer la vraie solution d’alternance à Nogent. En conclusion, le travail d’opposition est nécessaire dans une démocratie et nous espérons influer, même sans avoir la majorité, sur les décisions qui sont prises. Défendre les causes justes n’est jamais inutile : nous nous devons de représenter et de nous battre pour tous les Nogentais victimes de la politique sarkozyste que défend Jacques JP Martin.
Merci Philippe et bon courage !
Pour moi, il s’agit avant tout d’animer et d’organiser le travail des adhérents à Nogent, de façon à développer l’influence du PS dans notre ville, sans négliger bien sûr les débats sur la politique nationale menés au sein de notre section. Je me sens donc dans une certaine mesure responsable des résultats de notre parti lors des élections à Nogent, surtout s’il s’agit de scrutins locaux. Cela dit, ce sont les conseillers municipaux (William Geib, Emmanuelle Fouquet et Michel Mastrojanni), élus au suffrage universel par les Nogentais, qui portent la voix des socialistes à Nogent au conseil municipal.
Qu'est-ce qui t'a poussé à briguer le suffrage de tes camarades ?
Tout d’abord Michel Mastrojanni, le précédent secrétaire de section, ne se représentait pas, car il trouvait normal de ne pas cumuler les fonctions de conseiller municipal et des responsabilités d’animation à l’intérieur du PS. Je suis un vieux Nogentais puisque je vis ici depuis 1966, date de mon entrée en 6ème. Bien qu'ayant été sympathisant socialiste pendant presque toute ma vie, je n'ai adhéré qu'en 2006. Plus disponible, dans un moment de ma vie où mes enfants ont grandi, j’ai pensé que je pouvais apporter un regard nouveau sur notre façon de militer, un lien entre les courants, des idées nouvelles et faciliter la cohésion des adhérents.
N'est-il pas décourageant de militer au PS à Nogent, ville qui a toujours voté à droite ?
Le but de toute action politique est de prendre le pouvoir et de mettre en application les idées auxquelles on croit ou à défaut de convaincre les autres de la pertinence de ses convictions. Sans langue de bois, on sait que c'est plus difficile sur le plan local à Nogent que dans des villes où la gauche est majoritaire. Cependant, il me semble tout à fait réaliste d’avoir comme objectif dans un premier temps d’arriver à des résultats comparables lors des élections municipales et des élections présidentielles. Le travail de nos 3 conseillers municipaux est, je crois, reconnu. Notre devoir est de relayer leurs propositions auprès des Nogentais et d’être présents à leur côté lorsque qu’ils sollicitent notre appui. Enfin la sociologie de Nogent évoluant, nous nous devons d’être suffisamment crédibles pour constituer la vraie solution d’alternance à Nogent. En conclusion, le travail d’opposition est nécessaire dans une démocratie et nous espérons influer, même sans avoir la majorité, sur les décisions qui sont prises. Défendre les causes justes n’est jamais inutile : nous nous devons de représenter et de nous battre pour tous les Nogentais victimes de la politique sarkozyste que défend Jacques JP Martin.
Merci Philippe et bon courage !
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