Ce syndrome issu de la philosophie grecque et approfondi par David Owen (politicien anglais) se définit comme une maladie qui se développe pendant l’exercice du pouvoir et se caractérise par :
- Une intolérance à la contradiction,
- Une obsession de sa propre image,
- Une tendance à l’abus de pouvoir,
- Une confiance excessive en son propre jugement.
Il est évident que si le premier magistrat de Nogent-sur-Marne se retrouvait dans cette description, ce ne serait que pure coïncidence.
Cependant, revenons sur les grands dossiers du début de la mandature. Ils s’appellent : ZPPAUP, OPH de Nogent, Paul Bert et Guy Mocquet, la décontamination de l’ancienne école Marie Curie et les conseils de quartier.
Qu’ont-ils en commun :
- la première étape consiste à proposer un projet novateur et fédérateur présentant notre premier magistrat sous un jour favorable,
- la deuxième étape se fait dans le secret de son cabinet et lui permet de privilégier sa vision et son organisation qui vont dénaturer la première étape,
- la troisième étape est une présentation, toujours dans l’urgence, à un groupe d’obligés dans lequel on invite quelques personnes indépendantes dont on n’écoutera pas les propositions,
- la quatrième étape oblige ceux qui n’ont pas été écoutés, même s’ils sont majoritaires, à saisir des instances de médiation pour obliger notre maire à entendre leurs propositions et donc à amender son projet.
En conclusion, une perte de temps, des coûts supplémentaires et une impression de gâchis. Ce sont les effets secondaires du syndrome d’Hubris.
Cela s’est passé pour la ZPPAUP et le projet du quartier d’affaires Nogent Baltard qui vont être revus. Pour le transfert du patrimoine de l’OPH, attendons.
En revanche, le syndrome d’Hubris est pervers il crée une confiance excessive en son propre jugement et du mépris pour les critiques des autres. C’est ce qui se passe avec le projet de fusion de Paul Bert et de Guy Mocquet pour lequel notre Maire persiste dans ses erreurs. Pour le site Marie Curie, nous en sommes à la première étape.
Comment guérit on de ce syndrome ? Par la perte du pouvoir. Ce qui a failli arriver, mais… !
Il faudra donc attendre encore 5 ans pour permettre à notre Maire de retrouver ses esprits. En attendant, aidons-le en restant vigilants.
Progrès et Solidarité pour Nogent
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