« Cela ne coûtera pas un centime à la commune » … C’est l’antienne de Jacques J.P. Martin, entonnée en toutes occasions et en tous lieux. Ne jamais rien débourser, tel est son maître mot. C’est parfaitement cocasse quand Nogent, dans le même temps, a battu un triste record de France en matière de pression fiscale. Le dernier exemple en date est celui du pôle RER A, où le maire, en réunion de quartier, se vante de ce que la commune ne dépensera pas un centime sur la conception des projets, assumée par les entreprises intéressées.
Concéder à tout va, déléguer sans
frein, commencer par ne rien payer, pour assurer les fins de mois, mais dépenser
ensuite toujours plus ... Cela concerne désormais toute la gestion municipale,
des cantines scolaires jusqu’au Baltard, du centre nautique jusqu’au Jardin des
Lutins, sans oublier l’eau de nos robinets (qui pourrait être reprise en régie
directe, pour l’amélioration du pouvoir d’achat des Nogentais). Et maintenant
confier à des promoteurs le soin de financer la décontamination de l’ancienne école
Marie Curie ...
Tout cela, c’est renoncer à ses
responsabilités, à ses prérogatives, c’est capituler devant la seule logique de
rentabilité à court terme. C’est abandonner à d’autres - mais toujours avec une
contrepartie (voir l’affaire des antennes-relais) - les missions que vous ont
confiées vos concitoyens. C’est surtout masquer son incapacité à gérer
sainement ses propres ressources. Il est grand temps de changer les choses, et
de confier nos affaires à des élus au-dessus de tout soupçon.
Michel
MASTROJANNI
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