A travers la genèse du PLU (plan local d’urbanisme), le maire et sa majorité montrent, une fois de plus, qu’ils sont définitivement fâchés avec les règles élémentaires de la démocratie. Le jeu en valait pourtant la chandelle, d’autant que la promesse d’un tel plan, qui manquait à Nogent, traînait depuis déjà trop d‘années. En principe l’élaboration du PLU, lui-même adossé au PADD (projet d‘aménagement et de développement durable), représente un temps fort de la vie communale, puisqu’il permet de fixer le visage de notre ville pour les deux décennies à venir. La démarche aurait mérité d’y associer tous les Nogentais, à commencer par tous leurs représentants élus.
Mais cela semble au-dessus des forces du premier d’entre eux. Replié, selon son habitude, dans une gestion exclusivement personnelle du dossier (en liaison avec un cabinet privé), déjà happé par l’horizon des prochaines élections municipales, le maire n'a que faire de l‘avis de ses concitoyens. Il lui faut presser le pas, coûte que coûte. Voici donc sur la table des conseillers municipaux un dossier complexe, de plusieurs centaines de pages, accompagné d’une montagne de documents annexes, qu’on communique aux élus de l’opposition seulement quelques jours avant le dernier conseil, celui qui doit entériner sa mise en enquête publique. Des propositions d’amendement venues de certains élus minoritaires, pas la moindre trace ... Ce PLU n‘intègre aucune modification étrangère au petit cénacle qui l’a élaboré.
Sur le fond d'ailleurs, le plan ne modifie guère la situation actuelle, particulièrement dans le domaine du logement social. La regrettable séparation du territoire nogentais va persister. En continuant de confiner l’habitat du même nom dans les hauts du boulevard de Strasbourg, la mixité sociale, si précieuse dans l’équilibre d’une ville, est à nouveau oubliée. Pour ces raisons, notre groupe a refusé d’être associé à ce simulacre de débat. Et ce n’est pas la session de rattrapage organisée par le maire à la rentrée, pour modifier quelques détails mineurs, qui peut changer les choses. Le véritable rendez-vous démocratique avec les Nogentais interviendra, lui, dans quelques mois.
Michel MASTROJANNI
Progrès et Solidarité pour Nogent
Rédigé à 17:04 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Avec l’actuelle majorité municipale, les années se suivent et se ressemblent, hélas ! Les dysfonctionnements se multiplient et s’aggravent - en dépit de la communication entêtée du maire.
C’est la restauration scolaire de Nogent épinglée pour ses insuffisances par une enquête de l’UFC Que Choisir : conséquence du choix d’un prestataire privé (le groupe Avenance) qu’on a laissé s’installer dans la facilité d’un contrat mécaniquement reconduit. Ce sont des pénalités multipliées par cinq que devra payer la commune pour son non-respect de la loi SRU, et que supportera bien sûr le contribuable local. C’est la facture d’eau des foyers nogentais qui s’alourdit sans cesse, telle une fuite qu’on ne jugule jamais : résultat, là encore, du choix d’un concessionnaire privé (le groupe Veolia) plutôt que de la régie d’eau directe - quand les trois quarts de nos compatriotes bénéficient de tarifs nettement inférieurs grâce au second système.
C’est le recours systématique à des expertises coûteuses, pour tout et n’importe quoi : ainsi les études préparatoires à l’élaboration du PLU (plan local d‘urbanisme) ont-elles été confiées à un cabinet privé, qui a rendu un travail standard, alors qu’élus et personnel communal, experts naturels du sujet, auraient pu s’en charger eux-mêmes, et de façon plus pertinente. Ce sont les dépenses de communication, jamais réduites, ruineuses pour le budget municipal, au service exclusif d’un édile désormais tendu vers la prochaine échéance électorale (ce magazine même en est l’exemple éloquent). C’est le bénéfice des nouveaux rythmes scolaires qu’on refuse aux écoliers nogentais dès 2013, en même temps qu’on abandonne les aides financières que prévoyait la loi en cas d’acceptation. La liste peut s’allonger sans mal ...
Les beaux jours sont là, par bonheur. Ils vont un peu laver de ce quotidien navrant, plombé par cette équipe en manque de souffle. Pour l’heure, il s’agit d’imaginer un autre avenir à notre ville, une autre gestion, plus juste, plus soucieuse des difficultés de chacun. Ce sera l’enjeu du printemps prochain. Celui des urnes, du renouveau, du changement enfin à Nogent.
Michel MASTROJANNI
Progrès et Solidarité pour Nogent
Rédigé à 22:36 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le débat d’orientation budgétaire 2013 se situe dans une France en crise avec une croissance quasi nulle. Le chômage continue de croître. Les déficits ne sont toujours pas stabilisés. Le Parti socialiste et ses alliés qui sont au pouvoir depuis bientôt un an doivent faire face à l’héritage du passé. Poussés par les marchés financiers et l’Europe libérale ils ont pour mission de résorber les déficits tout en maintenant la croissance. Difficile équation. Cependant depuis leur élection de nombreuse mesures ont été ont mises en œuvre pour répondre à cette double contrainte.
C’est dans cet environnement difficile et instable que nous devons à l’échelle de notre commune œuvrer pour participer à l’effort de relance, tout en préservant le pouvoir d’achat des plus défavorisés et développer les services à la population.
Cela passe par :
Oui, le Maire et sa majorité, nous proposent des orientations manquant de souffle. En effet que lisons nous dans les objectifs :
C’est à l’évidence un budget d’austérité. Il n’ y a aucun nouvel investissement social significatif,
Vous l’aurez compris les orientations proposées par la majorité municipale ne sont pas les nôtres, elles aggravent les inégalités et figent notre commune dans une vision libérale, responsable de nos problèmes actuels.
Aussi nous voterons CONTRE
William GEIB Progrès et solidarité pour Nogent
Rédigé à 15:37 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
On
se souvient des mésaventures nautiques de Marco ... Elles continuent, sur
la terre ferme cette fois. Car notre jeune héros a reçu en cadeau, pour la
rentrée, une jolie caméra. Fou de joie, il veut l’essayer en classe et filmer
ses camarades. A peine l’a-t-il installée que Jipé, le chef de classe, se met
en colère tout rouge. Il lui interdit d’utiliser son nouveau jouet. Tous ses
copains le suivent : à 29 contre 1 (on ne dira jamais assez la cruauté des
cours de récréation), ils insultent le pauvre Marco, qui n’est soutenu que par
les voyous habituels de la classe, le grand Willy ou Micky - celui qu’on
appelle Gilou, pour le distinguer des deux autres chenapans de la même bande.
C’est que Jipé, lui aussi, a commandé une caméra pour Noël, mais les fêtes sont
encore loin. Au comble de la fureur, le jaloux parvient à faire sortir la
classe entière. Resté seul, Marco rentre chez lui, tout triste. Le lendemain,
sur la tablette qu’on a offert aux élèves en début d’année, il écrit des tas de
mots de protestation, jusqu’au dirlo. Au cours suivant, Jipé s’est pourtant
calmé et laisse Marco filmer. En vérité le Père Noël lui a promis une caméra
bien plus belle que celle de Marco, beaucoup plus chère, pleine de boutons et
de réglages. Avec la 3D, on pourra même lire les cahiers des élèves, et voir
leurs petits dessins. Bientôt, il déballera le beau joujou en pleine classe,
filmera tout le monde, et Marco aura tellement la honte qu’il quittera la
classe de lui-même. Il faut d’ailleurs se rappeler que Jipé n’en est pas à sa
première caméra, lui qui en a déjà caché dans toute la ville.
Désormais, rempli d’impatience, notre petit chef de classe s’endort chaque soir
en souriant : il rêve de ces futures soirées au bord de la Marne, si douces,
quand les habitants de Nogent et les clients du casino, confortablement
installés dans leurs voitures, pourront suivre la classe sur écran géant, en
mangeant du pop corn et des barbes à papa. Comme à Vegas, dis … En plan fixe,
on ne verra et entendra que lui.
Tonton de Nogent
Rédigé à 19:30 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
6 ans déjà que notre premier édile nous promet un PLU.
6 ans déjà que les réunions PLU se terminent sans objectif,
6 ans déjà qu’il communique pour donner l’impression du mouvement.
6 ans que nous avons perdu.
Pendant ce temps, la ville s’est densifiée. Les terrains disponibles ont été occupés.
Alors que reste-t-il à prévoir dans le PLU. Plus rien direz vous. Sachant que depuis, de nombreux acteurs dont nous dépendons ont défini leurs besoins pour 15 à 20 ans et ceux ci vont s’imposer à nous.
Ce sont :
sans oublier les réglementations qui sont devenues plus contraignantes.
Comme disait le Président Queuille « Il n'est pas de problème que le temps et l'absence de solution ne contribue à résoudre ».
Apparemment sur le PLU, c’est la ligne de conduite que s’est fixée l’homme de la Mairie de Nogent sur marne.
Aux dernières nouvelles, 2013 sera l’année du PLU pour une enquête publique en 2014. 2014 vous l’aviez compris, c’est l’année des élections municipales. Hasard ? Certainement pas, notre « Hubris » prépare sa candidature. Faisons en sorte que ce soit celle de trop.
1 :Plan Local d’Urbanisme
William GEIB
Rédigé à 15:41 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Non, ce n’est pas le refrain du croupier, dans les rêves de celui qui voudrait transformer sa ville en petit Las Vegas sur Marne, mais le constat inquiet d’une droite nogentaise en perte de vitesse.
Lentement mais sûrement, la gauche - avec les socialistes pour moteur - grignote des positions sur Nogent. A l’élection présidentielle, elle a progressé de près de six points par rapport au même scrutin de 2007, à corps électoral comparable. L’élection législative, en dépit du redécoupage de la circonscription par l’ancienne majorité, n’a pas réellement contredit cette avancée. Pour les Nogentais, voilà une bouffée d’oxygène en vue des prochaines municipales, lorsque le futur candidat sortant - n’en doutons pas - sollicitera leurs suffrages pour un troisième mandat.
Car il faudra bien redonner un jour une gouvernance «normale» à cette ville, qui en a malheureusement perdu le goût. Et se séparer, démocratiquement, d’un maire qui ne sait pas garder la mesure dans ses projets urbains, délaisse le logement social quand c’est devenu une urgente priorité, sature de communication la moindre de ses réalisations, décide seul de tout, ne souffre pas ses opposants politiques, cumule mandats et indemnités (comme trop de ses pairs hélas !), multiplie les coups médiatiquement douteux, bref règne en monarque sur Nogent.
On le mesure bien dans sa représentation narcissique. En effet, dans quelle autre ville de France se heurte-t-on en tout lieu - abribus, moindre panneau d’affichage - au portrait omniprésent du maire, mine pateline couvant ce qui lui semble sa propriété personnelle ? Une sorte de campagne électorale permanente, à tel point qu’on oublierait presque cette surprenante exception à la décence républicaine.
Bon été à tous.
Michel Mastrojanni, Progrès et Solidarité pour Nogent
Rédigé à 23:38 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Communication de très mauvais goût, mais « com » quand même … Qu’on ne se leurre pas, les arrêtés anti-mendicité ou « anti-glanage », qui rythment dorénavant les fins d’année à Nogent, n’ont d’autre finalité que la publicité personnelle de notre premier magistrat, fatuité et électoralisme mélangés. Dans les journaux ou sur les écrans, ils n’en véhiculent pas moins une image rance et racornie de notre ville. Au dernier d’entre eux, de nombreux Nogentais ont heureusement apporté la réponse cinglante que l’on sait (voir le site respect.nogent.free.fr).
Cette publicité douteuse s’ajoute à d’autres méthodes, aussi contestables. C’est ainsi le déluge des effets d’annonce, démentis dans les faits. Par exemple, les travaux entrepris en catimini pour l’aménagement des bords de Marne, en dépit du report qui avait été annoncé dans ce même magazine (n° 68). Les promeneurs, en attendant, passeront leur chemin ... Ou bien le volumineux dossier du pôle RER A, dans lequel les fausses promesses n’ont cessé de s’accumuler (sur ce sujet, on consultera utilement le site ciassp.free.fr). Et que dire du comportement autocratique du maire, qui n’accepte plus aucune voix discordante. A preuve ses emportements systématiques contre l’opposition ou son acharnement, totalement disproportionné, à l’égard d’un ex-partenaire de sa majorité (on sera édifié par l’écoute des derniers enregistrements du conseil municipal).
De plus en plus, vous prenez conscience de la nocivité de ces méthodes, qui handicapent durablement l’harmonie sociale dans notre ville. Pour beaucoup, vous souhaitez un nouveau cap, comme l’a attesté le succès local des primaires citoyennes. Pour l’heure, que tous ces manquements à une saine démocratie ne vous empêchent pas, chers Nogentais, de passer de bonnes fêtes, en mettant de l’espoir dans l‘année qui vient.
Michel MASTROJANNI, Progrès et Solidarité pour Nogent
Rédigé à 23:21 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
On ne parle plus que de Nogent dans les médias, radios, télés, presse écrite et sites Internet, le nom de notre ville est partout, magnifique publicité dont nous devrions nous réjouir. Est-ce en raison de son titre prestigieux et quelque peu ronflant de « première ville touristique du Val de Marne », de nos ginguettes ou des bords de Marne ? Non hélas, si notre Cité a droit aux honneurs de la presse c’est pour être montrée du doigt, dénoncée comme pratiquant un sport bien peu touristique « la chasse aux pauvres ». Le responsable ? Celui qui à longueur de temps vante notre « bien vivre » se gargarise de notre «qualité de vie » et devrait avoir à cœur, en tant que premier personnage de la ville, de donner de Nogent une image attrayante et sereine, le maire lui-même, monsieur Jacques J P Martin qui vient, par un arrêté du 1 octobre 2011, d’interdire la fouille dans les poubelles. Chez nous désormais ceux qui ont faim, si faim qu’ils en sont réduits à manger des restes récupérés dans les déchets des autres, ces miséreux parmi les miséreux, seront passibles d’une amende, stigmatisés encore davantage qu’ils ne le sont déjà par la misère et la malnutrition et pourchassés par la police à qui l’on fait jouer un rôle détestable, totalement détourné de sa fonction protectrice de tous les citoyens, notamment les plus faibles.
Cet oukase du maire est parfaitement scandaleux et les élus socialistes au conseil municipal utiliseront tous les moyens possibles pour lutter de toutes leurs forces contre cette décision inhumaine et parvenir à son abrogation.
Monsieur Martin qui se targue de faire de Nogent une ville dont on parle a réussi au-delà de toutes ses espérances, il vient de nous faire obtenir la médaille nationale de la honte.
Marie Lavin,
Conseillère municipale, Groupe Progrès et Solidarité pour Nogent
Rédigé à 21:49 dans Nos Conseillers Municipaux, Sujets nogentais | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)